Les initiatives se multiplient donc pour favoriser la séquestration du carbone dans les sols. Les stocks de carbone séquestrés peuvent d’ailleurs être pris en compte dans le cadre de la bourse du carbone mise en place par le protocole de Kyoto. « À la clé, une possibilité pour les pays soumis à des quotas de CO2 d’atteindre leurs objectifs, mais aussi de rémunérer les acteurs agricoles et forestiers en fonction de leur contribution au stockage du carbone », souligne l’Irstea dans son livre Changement climatique, changement global, dans lequel cet institut de recherche public dédié à l’environnement et l’agriculture présente 55 résultats de recherche en lien avec les enjeux climatiques.

Mais encore faut-il savoir mesurer le carbone séquestré, directement sur le terrain, de façon rapide, précise et peu coûteuse ! La spectrométrie proche infrarouge (Spir), technique utilisée aujourd’hui en routine pour mesurer la qualité et la composition des produits alimentaires et agricoles, peut répondre à ce cahier des charges.

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