Depuis 25 ans, la fertilisation de fond (phosphore et potassium) ne cesse de diminuer. L’Unifa rappelle l’importance des analyses de terre et des bilans P, K, Mg afin de ne pas passer à côté d’une source potentielle de quintaux supplémentaires en cas de carence.

Selon une étude de l’Inra, la teneur en phosphore assimilable et en potassium échangeable des sols baisse significativement depuis 2004. L’Unifa rappelle à ce titre qu’ « en s’appuyant sur des analyses de terre et la méthode Comifer, les différents instituts techniques estiment que le gain potentiel en rendement se situe entre 2 et 5 q/ha de blé ou d’orge en sols moyennement pourvus. Il grimpe à 10 q/ha en sol faiblement pourvu. En colza, l’apport en phosphore peut faire gagner 5 à 10 q/ha, ce qui couvre largement le coût de l’engrais tout en valorisant l’azote. »

Afin d’encourager les agriculteurs à raisonner leur fertilisation de fond, l’Unifa et ses adhérents offrent 100 analyses de terre. Les 100 bénéficiaires seront tirés au sort à l’issue de la période (jusqu’au 21 février). De plus, pour convaincre les agriculteurs de l’importance de ces apports, l’Unifa met en ligne une plateforme d’information dédiée : « Préserver le capital du sol, pour bien réussir ses cultures ». Elle y présente différentes données cartographiques, agronomiques et économiques sur le sujet. Un calculateur permettant de faire un bilan P, K et Mg sur la rotation est aussi mis à disposition.

Source : Fertilisation de fond et productivité des cultures

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