Si l’agriculture de conservation des sols repose sur 3 piliers que sont le non travail du sol par des outils mécaniques, la couverture permanente du sol et la rotation, il serait peut-être intéressant d’apporter une précision quant aux espèces utilisées au sein même de ce système.
La « sod-based rotation » qui fait son apparition est basée sur une rotation dans laquelle on introduit des plantes pérennes.
A l’image de la photo qui compare les systèmes racinaires d’un blé annuel et d’un blé pérenne, nous pouvons voir que la culture annuelle ne va pouvoir développer son système racinaire que sur une période inférieure à 1 an uniquement et que nous « repartons à zéro » une fois la récolte effectuée.
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La raison d’introduire des plantes pérennes au sein du système est justifié par l’intérêt du système racinaire de ces plantes qui vont pouvoir continuer de se développer une fois que la récolte aura été effectuée. L’avantage de cela est que le sol continue d’être structuré en profondeur et que nous ne sommes pas obligés de « remettre les compteurs à zéro » à la récolte.
Si les plantes pérennes sont faciles à introduire dans les systèmes avec de l’élevage qui vont pouvoir mettre en place des prairies, nous pouvons continuer de pousser la réflexion sur les systèmes en grandes cultures sur l’exemple de ce qui se fait avec la mise en place de céréales dans des luzernes vivantes.

source http://agriculture-de-conservation.com/Non-travail-du-sol-rotations-et-couverts-vegetaux-mais-pas-uniquement.html

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